
Le dossier papier comme solution partielle aux cyberattaques dans les hôpitaux ?
Sommaire :
1 – Le dossier patient comme solution aux cyberattaques contre les hôpitaux
2 – Avantages et inconvénients des dossiers papiers et des dossiers numériques
3 – La cyberattaque dans les hôpitaux : un enjeu crucial pour les établissements de santé
4 – Pourquoi les hôpitaux sont-ils des cibles de choix ? (Vidéo)
5 – F.A.Q sur les cyberattaques dans les hôpitaux
Les dossiers papiers : un rempart contre les hackers !
Le papier est souvent considéré comme une solution partielle pour contrer les cyberattaques dans les hôpitaux en raison de ses caractéristiques physiques qui le différencient des données numériques stockées dans des systèmes informatiques. Voici quelques raisons pour lesquelles les dossiers patients physiques en papier peuvent être considéré comme une mesure de protection contre les cyberattaques dans les hôpitaux :
Isolation des données : contrairement aux données numériques stockées dans des systèmes connectés, les informations enregistrées sur papier ne sont pas accessibles par voie électronique. Cela signifie que si les systèmes informatiques sont compromis lors d’une cyberattaque, les informations sur papier peuvent rester isolées et non affectées.
Récupération plus simple après une cyberattaque : en cas de cyberattaque ayant entraîné une perte de données numériques, les informations sur papier peuvent être utilisées pour reconstituer certains enregistrements et assurer la continuité des soins aux patients.
Confidentialité renforcée : les dossiers médicaux physiques peuvent être mieux protégés contre les accès non autorisés, car leur accès nécessite généralement des contrôles physiques et des autorisations spécifiques pour les consulter.
Les avantages et inconvénients des dossiers papier versus dossiers numérisés :
Les dossiers papier et les dossiers numérisés ont leurs avantages et inconvénients respectifs en matière de gestion de l’information dans le secteur de la santé. Voici une comparaison des deux approches :
Avantages des dossiers papier :
1- Accessibilité sans équipement électronique : les dossiers papier sont accessibles sans avoir besoin d’équipement électronique spécifique, tels que des ordinateurs ou des dispositifs mobiles. Ils peuvent être consultés directement sur place sans dépendre de la disponibilité d’une connexion internet ou de matériel informatique.
2- Confidentialité physique : les dossiers papier peuvent offrir une certaine confidentialité physique, car l’accès à ces documents nécessite généralement une présence physique dans le lieu de stockage approprié et peut être contrôlé par des mesures de sécurité physiques.
3- Récupération en cas de panne informatique : en cas de défaillance des systèmes informatiques ou de cyberattaques, les informations sur papier restent accessibles, ce qui peut aider à garantir la continuité des soins.
4 – Coût initial potentiellement inférieur : pour certains établissements de santé, le coût initial de la mise en place d’un système de dossiers papier peut être inférieur à celui d’un système numérique complexe, en particulier dans les régions où l’infrastructure technologique est limitée.
5 – Facilité de compréhension : les dossiers papier sont souvent plus familiers aux professionnels de la santé qui ont l’habitude de travailler avec des dossiers médicaux physiques, ce qui peut faciliter leur utilisation et leur compréhension.
6- Pas de dépendance aux infrastructures technologiques : contrairement aux dossiers numériques, les dossiers papier n’ont pas besoin d’infrastructures technologiques sophistiquées pour être utilisés, ce qui peut être avantageux dans les zones rurales ou dans des contextes où les ressources informatiques sont limitées.
Aucun risque de cyberattaques : les dossiers papier sont immunisés contre les cyberattaques, ce qui élimine la nécessité de mesures de cybersécurité avancées pour les protéger.
Flexibilité dans la prise de notes : les professionnels de la santé peuvent facilement ajouter des annotations, des dessins et des observations manuscrites aux dossiers papier, ce qui peut être utile dans certains contextes cliniques.
Inconvénients des dossiers papier :
1- Difficulté de partage et de duplication : les dossiers papier peuvent être difficiles à partager entre différents établissements de santé ou professionnels de la santé, entraînant des retards dans la coordination des soins. Cet inconvénient peut être solutionner avec des logiciels informatiques comme la suite logicielle GESMEDIC qui permettent de localiser en temps réel les dossiers ou les documents du patient.
2 – Stockage physique et espace requis : les dossiers patients papier nécessitent un espace de stockage physique important, ce qui peut être coûteux et poser des défis logistiques, surtout dans les grands établissements de santé.
3 – Risque de perte ou de détérioration : les dossiers papier sont vulnérables aux pertes, aux dégradations et aux dommages causés par des accidents, des incendies, des inondations, etc.
Avantages des dossiers numérisés :
1 – Accessibilité et partage facilités : les dossiers numérisés peuvent être consultés, partagés et transmis électroniquement entre les professionnels de la santé, améliorant ainsi la communication et la coordination des soins.
2 – Espace de stockage réduit : les dossiers numérisés sont stockés sur des serveurs et n’occupent pas d’espace physique important, ce qui peut permettre d’économiser de l’espace et des coûts associés au stockage.
3 – Recherche rapide : les dossiers numérisés peuvent être recherchés et triés plus rapidement à l’aide de mots-clés et de fonctions de recherche, facilitant la récupération des informations médicales.
Inconvénients des dossiers numérisés :
1 – Dépendance aux infrastructures technologiques : l’utilisation de dossiers numérisés nécessite des infrastructures technologiques fiables, telles que des serveurs (Exemple : Docaposte), des réseaux et des dispositifs informatiques, ce qui peut être vulnérable aux cyberattaques et aux pannes.
2 – Confidentialité et sécurité des données : La sécurité des données numérisées est cruciale pour éviter les accès non autorisés, les vols de données et les atteintes à la vie privée.
3 – Coûts initiaux élevés : La numérisation des dossiers médicaux peut entraîner des coûts initiaux importants en termes de mise en place d’infrastructures, de formation du personnel et de conversion des données.
En conclusion, les dossiers papier et les dossiers numérisés ont leurs avantages et inconvénients spécifiques. Les hôpitaux peuvent opter pour une combinaison des deux approches en fonction de leurs besoins, de leur taille, de leur budget et des considérations de sécurité et de confidentialité des données. Le passage progressif à des dossiers numérisés peut offrir des avantages en termes d’efficacité et de coordination des soins, tout en maintenant une certaine redondance et résilience grâce à la conservation de dossiers papier dans certains cas.
La cyberattaque dans les hôpitaux : un enjeu crucial pour les établissements de santé.
Les cyberattaques dans les hôpitaux sont devenues une préoccupation croissante dans le secteur de la santé. Les établissements de santé, qui détiennent des données de santé sensibles, sont devenus des cibles attrayantes pour les cybercriminels cherchant à exploiter les vulnérabilités des systèmes d’information. Les attaques telles que les ransomwares ciblent spécifiquement les hôpitaux, verrouillant l’accès aux données cruciales et demandant des rançons pour les libérer.
La sécurité informatique est devenue une priorité absolue pour les hôpitaux afin de protéger les informations médicales des patients contre des accès non autorisés et des pertes de données. Le cryptage des données et la mise en place de mesures de prévention solides sont essentiels pour assurer l’intégrité et la confidentialité des données de santé. La sensibilisation à la cybersécurité parmi le personnel hospitalier est également cruciale, car les cyberattaques peuvent souvent être déclenchées par des tactiques de phishing sophistiquées.
Les réglementations de protection des données jouent également un rôle important dans la sécurisation des données de santé. Les établissements de santé doivent se conformer à des normes strictes pour garantir le respect de la vie privée des patients et éviter toute violation des données.
La sécurité des réseaux est un autre aspect crucial pour prévenir les cyberattaques. La mise en place de pare-feu et de systèmes de détection des intrusions peut aider à identifier rapidement les comportements suspects et à intervenir rapidement en cas d’incident de sécurité.
La protection contre les cyberattaques dans les hôpitaux nécessite une approche globale impliquant la mise en œuvre de mesures de sécurité avancées, la sensibilisation du personnel et le respect des réglementations en matière de protection des données. La collaboration entre les professionnels de la santé, les spécialistes de la cybersécurité et les autorités réglementaires est essentielle pour faire face à cette menace croissante et protéger les données de santé des patients.
Pourquoi les hôpitaux sont-ils des cibles de choix :
Reportage vidéo du Figaro
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F.A.Q sur le sujet : cyberattaque sur les hôpitaux
Quelles sont les principales motivations derrière les cyberattaques ciblant les hôpitaux et les systèmes de santé ?
Récupération de données sensibles : les pirates cherchent souvent à accéder aux données sensibles des patients, telles que les informations médicales, les dossiers médicaux, les informations d’assurance maladie ou les numéros de sécurité sociale, pour les utiliser à des fins lucratives. Ces données peuvent être vendues sur le marché noir ou utilisées pour des vols d’identité.
Demande de rançon (Ransomware) : les attaques de ransomware sont devenues fréquentes dans le secteur de la santé. Les cybercriminels chiffrent les données des hôpitaux et exigent le paiement d’une rançon pour les déverrouiller. Les hôpitaux étant des entités critiques, les cybercriminels espèrent que les responsables paieront pour rétablir rapidement les services médicaux.
Sabotage ou destruction des données : certaines cyberattaques visent à perturber le fonctionnement normal des hôpitaux en détruisant ou altérant les données médicales, les systèmes d’information ou les infrastructures informatiques. Cela peut entraîner une interruption des soins médicaux, voire mettre en danger la vie des patients.
Vol de propriété intellectuelle : les hôpitaux et les systèmes de santé détiennent souvent des informations de recherche médicale, des brevets et des technologies médicales innovantes. Les pirates peuvent chercher à voler ces informations pour les vendre à des concurrents ou pour leur propre bénéfice.
Activisme et cyberguerre : dans certains cas, les cyberattaques contre les hôpitaux peuvent être motivées par des actes de cyberguerre, des différends politiques ou des motivations idéologiques. Les groupes d’activistes ou les États-nations peuvent mener ces attaques pour exprimer leur mécontentement ou pour causer des perturbations dans le système de santé d’un pays.
Vulnérabilités du système : les établissements de santé et les systèmes de santé peuvent être ciblés en raison de leurs vulnérabilités de sécurité, telles que des logiciels obsolètes, des systèmes mal configurés ou des manquements dans la formation du personnel en matière de cybersécurité.
Quelles sont les conséquences potentielles des cyberattaques dans les hôpitaux sur la vie des patients et la qualité des soins médicaux ?
Perturbation des services médicaux : les cyberattaques peuvent entraîner une interruption des services médicaux essentiels. Les systèmes informatiques peuvent être bloqués par des ransomwares, entraînant l’indisponibilité des dossiers médicaux, des résultats d’analyses, des images médicales, des ordonnances électroniques et d’autres informations critiques nécessaires pour les soins aux patients.
Retards dans les traitements : en raison de l’indisponibilité des dossiers médicaux et des informations nécessaires, les professionnels de la santé peuvent être incapables de fournir rapidement des traitements et des interventions médicales, ce qui peut entraîner des retards dans les soins aux patients.
Risques pour la sécurité des patients : les cyberattaques peuvent entraîner des erreurs médicales potentiellement dangereuses. Par exemple, si les informations de dosage ou de traitement sont altérées, cela peut conduire à des erreurs de médication ou à des traitements inappropriés, mettant en danger la sécurité et la santé des patients.
Pertes de données médicales : les cyberattaques peuvent entraîner la perte permanente de données médicales cruciales, y compris des dossiers de santé électroniques. Cela peut rendre difficile la reconstitution complète des antécédents médicaux des patients, compromettant ainsi la continuité des soins.
Fuites d’informations confidentielles : les pirates peuvent voler et divulguer des informations médicales confidentielles des patients. Cela peut entraîner des problèmes de confidentialité et des risques d’usurpation d’identité, mettant en danger la vie privée des patients.
Image et confiance endommagées : les cyberattaques peuvent nuire à la réputation des hôpitaux et des professionnels de la santé. Les patients peuvent perdre confiance dans les établissements de santé touchés, ce qui peut affecter leur fréquentation et leur satisfaction à l’égard des services fournis.
Coûts financiers : la remise en état après une cyberattaque peut être coûteuse, nécessitant des investissements importants pour réparer les systèmes endommagés, améliorer la sécurité et récupérer les données perdues.
Risques pour la sécurité publique : dans les cas où les services d’urgence et les infrastructures médicales essentielles sont affectés, une cyberattaque peut avoir un impact sur la sécurité publique en cas de crise ou de catastrophe.
Il est essentiel pour les hôpitaux et les établissements de santé de prendre des mesures proactives pour renforcer leur cybersécurité et se préparer à faire face aux cybermenaces. La mise en œuvre de protocoles de sécurité robustes, la formation du personnel et la sensibilisation à la cybersécurité sont des éléments clés pour minimiser les risques liés aux cyberattaques et protéger les patients et les services médicaux.
Quels sont les types de données sensibles visés par les cybercriminels lors d’une attaque sur un hôpital ?
Lors d’une attaque sur un hôpital, les cybercriminels ciblent principalement les types de données sensibles suivants :
Données médicales des patients : les informations médicales des patients, telles que les dossiers de santé électroniques (DSE), les diagnostics, les traitements, les résultats d’analyses, les prescriptions et les antécédents médicaux, sont hautement recherchées par les cybercriminels. Ces données peuvent être utilisées à des fins de fraude, de vol d’identité médicale ou pour être vendues sur le marché noir.
Informations d’identification personnelle : les informations personnelles identifiables (IPI) des patients, telles que les noms, les adresses, les numéros de sécurité sociale, les dates de naissance et les numéros d’assurance maladie, sont également des cibles importantes. Ces données peuvent être utilisées pour commettre des actes de fraude financière ou d’usurpation d’identité.
Données financières : les données financières des patients, comme les informations de carte de crédit, les numéros de compte bancaire et les données de facturation, peuvent être volées lors d’une cyberattaque. Les cybercriminels peuvent utiliser ces informations pour des fraudes financières ou pour effectuer des transactions non autorisées.
Données de recherche médicale : les hôpitaux et les institutions de santé peuvent mener des recherches médicales importantes. Les données de recherche, y compris les résultats d’essais cliniques, les découvertes médicales et les innovations technologiques, peuvent être ciblées pour des gains économiques ou pour donner un avantage concurrentiel à d’autres acteurs du secteur.
Données du personnel médical et administratif : les informations personnelles et professionnelles du personnel médical et administratif, telles que les adresses, les numéros de téléphone, les adresses e-mail et les informations de paie, peuvent également être recherchées par les cybercriminels pour des actes de fraude ou d’ingénierie sociale.
Données liées aux fournisseurs de soins de santé : les données concernant les fournisseurs de soins de santé, les partenaires commerciaux et les sous-traitants de l’hôpital peuvent être visées dans le cadre d’une attaque visant à perturber les opérations et les relations professionnelles.
Quelles sont les méthodes les plus couramment utilisées pour mener une cyberattaque dans le secteur de la santé ?
Dans le secteur de la santé, les cyberattaques peuvent utiliser différentes méthodes pour cibler les hôpitaux et les systèmes de santé. Voici quelques-unes des méthodes les plus couramment utilisées par les cybercriminels pour mener des attaques dans ce domaine :
Ransomware : les attaques de ransomware sont devenues très répandues dans le secteur de la santé. Les cybercriminels utilisent des logiciels malveillants pour chiffrer les données des hôpitaux et exigent ensuite le paiement d’une rançon pour fournir la clé de déchiffrement permettant de restaurer l’accès aux données.
Phishing : les attaques de phishing impliquent l’envoi d’e-mails ou de messages qui semblent légitimes, mais qui contiennent en réalité des liens malveillants ou des pièces jointes infectées. Si le personnel médical ou administratif clique sur ces liens ou pièces jointes, cela peut entraîner l’installation de logiciels malveillants sur le système de l’hôpital.
Attaques par déni de service distribué (DDoS) : en ce qui concerne les attaques DDoS, les cybercriminels inondent les serveurs et les systèmes informatiques de l’hôpital avec un trafic excessif, ce qui peut entraîner une surcharge et une indisponibilité des services en ligne.
Exploitation de vulnérabilités logicielles : les cybercriminels recherchent et exploitent activement les vulnérabilités des logiciels utilisés dans les systèmes de santé pour y pénétrer et y installer des logiciels malveillants.
Ingénierie sociale : les attaques d’ingénierie sociale ciblent souvent le personnel de l’hôpital en utilisant des tactiques de manipulation pour obtenir des informations sensibles ou des identifiants d’accès.
Attaques par force brute : pour les attaques par force brute, les cybercriminels tentent de deviner les mots de passe d’accès aux systèmes en utilisant des combinaisons aléatoires de caractères jusqu’à ce qu’ils réussissent à se connecter.
Attaques d’injection de code : les attaques d’injection de code exploitent les failles de sécurité des applications Web pour insérer des codes malveillants dans les systèmes, leur permettant d’accéder aux données sensibles ou de prendre le contrôle des serveurs.
Malware sur les périphériques : les appareils médicaux et les équipements médicaux connectés peuvent également être ciblés par des cyberattaques en installant des logiciels malveillants sur ces périphériques.
Comment les hôpitaux peuvent-ils renforcer leur cybersécurité pour prévenir les cyberattaques ?
Pour renforcer leur cybersécurité et prévenir les cyberattaques, les hôpitaux peuvent mettre en œuvre plusieurs mesures et meilleures pratiques. Voici quelques recommandations pour améliorer la sécurité informatique dans le secteur de la santé :
Sensibilisation et formation : former régulièrement le personnel médical et administratif à la cybersécurité, y compris la reconnaissance des tentatives de phishing, l’utilisation de mots de passe forts et la sensibilisation aux risques liés aux attaques informatiques.
Mises à jour et correctifs : maintenir tous les logiciels, systèmes d’exploitation et applications utilisés dans l’hôpital à jour avec les derniers correctifs de sécurité pour réduire les vulnérabilités.
Gestion des privilèges : accorder uniquement les privilèges d’accès nécessaires aux employés pour éviter les accès non autorisés aux données sensibles.
Pare-feu et sécurité réseau : mettre en place des pare-feu et des systèmes de détection et de prévention des intrusions (IDS/IPS) pour surveiller et filtrer le trafic réseau suspect.
Chiffrement des données : chiffrer toutes les données sensibles stockées sur les serveurs et les appareils pour protéger les informations des accès non autorisés.
Sauvegardes régulières : effectuer des sauvegardes régulières et tester leur restauration pour assurer la récupération des données en cas d’incident de sécurité.
Authentification multifactorielle (AMF) : mettre en œuvre l’AMF pour renforcer la sécurité des comptes d’utilisateurs en exigeant plusieurs méthodes d’authentification, telles que des mots de passe et des codes temporaires.
Surveillance des activités suspectes : mettre en place un système de surveillance en temps réel pour détecter rapidement les activités anormales ou suspectes sur le réseau ou les appareils.
Gestion des appareils mobiles : mettre en œuvre des politiques de sécurité pour les appareils mobiles utilisés par le personnel médical, y compris la protection par mot de passe, le chiffrement des données et la désactivation à distance en cas de perte ou de vol.
Tests de pénétration et audits de sécurité : réaliser régulièrement des tests de pénétration et des audits de sécurité pour évaluer la résistance du réseau et des systèmes aux attaques.
Plan de réponse aux incidents : Élaborer et mettre en place un plan de réponse aux incidents décrivant les étapes à suivre en cas de cyberattaque pour minimiser les dommages et rétablir rapidement les services.
Collaboration avec des experts en cybersécurité : travailler avec des experts en cybersécurité ou des entreprises spécialisées pour évaluer les vulnérabilités et obtenir des conseils sur les meilleures pratiques de sécurité.
En appliquant ces mesures de manière cohérente et en restant vigilants face aux nouvelles menaces, les hôpitaux peuvent réduire les risques de cyberattaques et mieux protéger leurs patients et leurs données sensibles.
Quels sont les défis spécifiques auxquels les hôpitaux sont confrontés en matière de cybersécurité par rapport à d’autres secteurs ?
Les hôpitaux sont confrontés à des défis spécifiques en matière de cybersécurité en raison de la nature sensible des données qu’ils traitent et des services critiques qu’ils fournissent. Voici quelques-uns des défis spécifiques auxquels les hôpitaux font face par rapport à d’autres secteurs :
Priorité des soins aux patients : dans les hôpitaux, la priorité absolue est de fournir des soins médicaux aux patients. Cela peut conduire à une focalisation moindre sur les aspects de cybersécurité, ce qui peut rendre les établissements de santé plus vulnérables aux attaques.
Caractère critique des services : les hôpitaux offrent des services essentiels pour la vie et la santé des patients. Par conséquent, toute interruption de services due à une cyberattaque peut avoir des conséquences graves, y compris des risques pour la vie des patients.
Complexité des systèmes informatiques : les hôpitaux utilisent une multitude de systèmes informatiques, y compris des logiciels de gestion des dossiers médicaux, des appareils médicaux connectés, des systèmes de facturation, etc. Cette complexité peut rendre la gestion de la sécurité plus difficile et accroître le nombre de points d’entrée potentiels pour les attaquants.
Systèmes hérités et obsolètes : certains établissements de santé peuvent encore utiliser des systèmes hérités et obsolètes, qui peuvent ne pas être pris en charge par les mises à jour de sécurité régulières et qui peuvent comporter des vulnérabilités exploitées par les cybercriminels.
Manque de financement et de ressources : de nombreux centres hospitaliers peuvent faire face à des contraintes budgétaires et avoir des ressources limitées pour investir dans la cybersécurité. Cela peut rendre difficile la mise en œuvre de solutions de sécurité avancées.
Personnel non spécialisé en cybersécurité : le personnel est principalement composé de pro